Lyrae MoriartyTHE 100 ◊ THE DELINQUENTS≈ avatar : lindsey morgan.
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| Sujet: (björn) ›› and undo her damage. Mar 30 Juin - 21:53 | |
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Could we love each other. — björn whitehall & lyrae moriarty —And you want three wishes : One to fly the heavens One to swim like fishes And then one you're saving for a rainy day If your lover ever takes her love away. You say you want to know her like a lover And undo her damage, she'll be new again. Soon you'll find that if you try to save her It will renews her anger You will never win. You want three wishes : One to fly the heavens, One to swim like fishes. You want never bitter And all delicious And a clean conscience. — three wishes Réveillée par les rayons du soleil qui passaient à travers sa tente, Lyrae ne pouvait s’empêcher de sourire. Sur l’Arche, il n’était pas question de se faire réveiller par le soleil, les lumières à la limite, quand on remettait le courant le matin dans les stations pauvres, mais pas de soleil. Lyrae faisait partie de ceux qui avaient toujours envié ceux qui avaient eu la chance de vivre sur Terre, il n’y avait plus personne sur l’Arche pour témoigner de la vie là-bas, mais les bouquins en disaient long et ils lui avaient toujours donné envie de mettre un jour les pieds sur cette planète qu’elle voyait au loin depuis les larges fenêtres de l’Arche. Peut-être que sa captivité en valait la peine. Elle était sur Terre maintenant. Elle se dépêcha de sortir de sa tente, ignorant totalement l’heure qu’il pouvait être et son sourire toujours affiché sur le coin des lèvres, elle s’étira, profitant des rayons de soleil qui venaient chauffer son épiderme. La Terre aurait presque pu ressembler à un petit coin de paradis, si seulement ils n’avaient pas rapidement remarqué qu’ils n’étaient pas seuls. Trois d’entre eux avaient été capturés, une seule était revenue en vie. Il y avait de quoi avoir peur, la plupart d’entre eux n’étaient absolument pas en mesure de se défendre, elle-même, elle savait qu’elle ne ferait pas le poids si elle devait se retrouver en danger, dans l’arche on vivait bien souvent dans la misère, mais on n’avait pas franchement besoin d’apprendre à se défendre. C’était différent sur terre sans doute, mais Lyrae avait parfois tendance à l’oublier. Curieuse, elle aimait sortir du camp pour aller explorer les alentours et il était difficile de lui faire entendre raison, quand elle avait une idée dans la tête, elle y restait particulièrement attachée. Si bien qu’encore ce matin, et malgré les nombreuses personnes qui n’avaient de cesse de lui dire qu’il ne fallait pas qu’elle s’aventure toute seule dans les bois, elle n’en faisait qu’à sa tête et en un rien de temps, elle avait quitté le campement pour se retrouver au beau milieu des bois. La nature était tellement plus agréable que tout ce qu’elle avait pu connaitre sur l’arche, qu’elle n’avait jamais franchement envie de rester cloitrer dans un coin du camp de fortune qu’ils s’étaient construit. Elle avait déjà passé trop de temps cloitrée sur l’arche, dans cette maudite cellule dans laquelle elle s’était retrouvée pour que dalle. Peut-être qu’elle avait commis des délits qui auraient mu la mener à une telle condamnation, mais les charges qui avaient été retenues contre elles, n’auraient pas dû être les siennes. C’était l’homme qu’elle aimait qui l’avait trahie, peut-être que ses raisons étaient bonnes, sans doute qu’elle aurait pu comprendre, si seulement il s’était donné la peine de lui demander son aide plutôt que de se contenter de lui planter un couteau dans le dos. C’était une année entière qu’elle avait passé en prison, moins que certaines personnes ici, certes, mais c’était déjà trop pour elle. Maintenant elle était libre et elle avait envie d’en profiter. On pourrait facilement lui dire qu’elle en profiterait beaucoup moins quand elle serait morte, mais elle n’en avait que faire. D’autant plus que quitter le camp c’était aussi garder ses distances avec Björn et même si elle avait tendance à tout faire pour ne jamais lui adresser la parole, le savoir dans ce camp, l’apercevoir, ça suffisait à lui rappeler qu’il était celui qui l’avait trahie, malgré les sentiments qu’elle avait eus pour lui et la confiance aveugle qu’elle avait toujours placée en lui. Là au beau milieu des bois au moins, elle n’avait pas à le voir, ce qui était définitivement un plus.
Elle avait passé un an en prison et quand il avait demandé à la voir, elle avait refusé de sortir de sa cellule. Elle ne voulait pas lui adresser la parole, ni même lui laisser une chance de s’expliquer. Il avait eu l’occasion de le faire bien avant qu’on lui tombe dessus pour l’envoyer en prison, une fois qu’elle s’était retrouvée enfermée, elle avait jugé que c’était trop tard. Encore aujourd’hui, c’était trop tard. Qu’il soit venu sur terre pour elle ou parce que ça lui faisait plaisir, elle n’en avait rien à faire. Trop rancunière sans doute, elle avait du mal à accepter que les choses se soient passées de la sorte et elle avait encore plus de mal à seulement envisager de pardonner à Björn ce qu’il lui avait fait. Est-ce qu’elle l’aimait encore ? C’était une question à laquelle elle s’était toujours refuser de répondre, même enfermée au fond de sa cellule alors qu’elle avait tout le temps devant elle pour réfléchir à ce genre d’interrogations. Elle ne voulait pas connaitre la réponse. Il était le seul homme qu’elle ait jamais aimé dans sa vie, son premier amour et il l’avait trahie, alors mieux valait ne pas songer aux sentiments qu’elle pouvait ressentir à son égard, nier les choses et se contenter de lui en vouloir c’était de loin la meilleure chose à faire et la plus facile. Lyrae était, de toute évidence, clairement le genre de personnes à préférer la simplicité avant tout. Avançant dans les bois avec insouciance elle en avait presque oublié les dangers qui guettait de trop près elle et le reste de son groupe depuis qu’ils étaient arrivés sur Terre. Elle se contentait d’observait les paysages et de profiter de l’air frais et si différent de celui qu’on respirait sur l’arche. Elle ne faisait plus attention à où elle marchait si bien qu’en mettant le pied au mauvais endroit sa cheville se retrouva coincée dans un piège, les dents de ce dernier s’étaient refermée sur sa peau, pénétrant dans sa chaire en lui arrachant un cri de douleur. « Merde, fait chier. » Elle se dépêcha de s’accroupir pour essayer de délivrer sa jambe, grimaçant sous la douleur. Attrapant son sac elle en sortit quelques outils qu’elle avait emporté avec elle, mais elle aurait carrément eu besoin de plus qu’un vulgaire tournevis pour se délivrer de l’emprise de se truc qui était en train de la faire souffrir le martyr. Agacée elle balança son tournevis plus loin avant de voir un épais brouillard se lever à l’horizon. « Merde, merde, merde. » A tâtons elle chercha le tournevis qu’elle avait balancé mais qui était clairement trop loin pour qu’elle puisse l’atteindre. C’était à ne pas en douter du brouillard acide et malgré le manque d’expérience qu’elle avait de la terre, elle n’avait clairement pas envie de se retrouvée coincée la dessous. Brutalement, elle commença à s’acharner sur le piège se faisant clairement plus de mal que de bien, mais elle était désespérée et quoi qu’elle fasse ce maudit truc ne voulait pas lâcher sa jambe. Soudain, elle vit la silhouette de Björn se dessiner en face d’elle. Sérieusement il fallait que ce soit lui le seul type à être dans le coin ? Est-ce qu’il l’avait suivie ou une connerie du genre ? Est-ce qu’il allait falloir qu’elle le supplie de l’aider ? Certainement pas. Elle l’avait bien aidé sans qu’il ne prenne le temps de la consulter avant, alors s’il pouvait en faire de même, ce serait bien sympathique. « Björn, qu’est-ce que tu fais ici ? » Aide-moi s’il te plait. Elle le pensait, mais prononcer ces quelques mots étaient trop compliqué, c’était de sa vie dont il était question pourtant, lui il pouvait encore se barrer s’il en avait envie, pour elle c’était plus compliqué, c’était difficile à admettre, mais elle avait clairement besoin de lui.
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