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 (nirra) + only human

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Nissa Faiagada
Nissa Faiagada
GROUNDERS ◊ GONAKRU
≈ avatar : nina dobrev.
≈ messages : 35
≈ inscrit le : 19/06/2015
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MessageSujet: (nirra) + only human   (nirra) + only human EmptyMer 24 Juin - 2:41

but i'm only human,
and i bleed when i fall down,
i'm only human,
and i crash and i break down.
furibonde, tu donnes un coup de pied dans la flaque de boue à tes pieds. tu pestes contre toi-même, avant de tourner en rond. cham t'avait apprit la triste nouvelle. inco avait besoin d'aide, et la guerre contre les hommes de glace battait son plein. ton cœur te dictait de te rendre là-bas, et depuis que tu avais appris la nouvelle, tu ne cessais d'y penser. tu te décides à aller confronter korra, la huj de ta faction-village, mais aussi ton amie d'enfance. ton âme-soeur, tout du moins la considérais-tu comme telle. elle était tout pour toi, et tu avais toujours été là pour elle. votre destin avait été scellé à ta naissance, par les flammes qui ravagèrent l'habitation dans laquelle ta mère venait de te donner la vie. dans laquelle elle perdit sa vie aussi. tu avais toujours été marquée par cet événement. petite, tu voyais dans le regard de ton père la tristesse à chaque fois que ses yeux se posaient sur ta petite tête à la chevelure brune. a chaque fois qu'il caressait ton visage, et qu'il se mettait à te conter des histoires, sur les exploits passé de cette dernière. tu avais toujours eu l'espoir, que ton histoire aurait pu être différente. que tes deux parents puissent être encore en vie. mais ça n'était pas possible. et tu le savais pertinemment. tu pensais ne pas souffrir de la perte d'un nouvel être cher à tes yeux, pourtant, il y a huit ans, ton père était décédé. décédé dans une guerre sans but, une guerre qui continuait encore aujourd'hui. ton seul réconfort avait été korra. korra qui t'avait évincé du rôle de second. korra qui avait préféré choisir quelqu'un d'autre plutôt que toi. tu avais de la rancoeur contre elle. parce que tu avais toujours eu l'espoir qu'elle te placerait à ses côtés. côtés que tu n'avais jamais quitté depuis ta tendre enfance. mais ça n'avait pas été le cas, et aujourd'hui encore, tu regardais l'usurpatrice avec une haine viscérale. tu t'approches de la tente où siège korra, ton épée double à la main. impétueuse, tu pénètres dans cette dernière sans aucune présentation. ton frère se trouve à ses côtés. l'azkripa, le démon des glaces. lui-même avait une place meilleure que la tienne. comme toujours. cela n'avait jamais changé. tu étais toujours reléguée au second plan, malgré tes nombreux efforts pour parvenir à te démarquer. mais personne ne le voyait. pas même korra alors que tu pensais qu'elle la première, te comprendrait. « cham m'a parlé de l'avancée de la guerre sur inco. laisse moi y aller. » ta voix se veut vaillante, courageuse. tu veux lui montrer que ta place est là-bas, plutôt qu'ici. alors que les choses stagnent. aucune décision n'ayant été prise pour le moment, au sujet des cent. vous deviez attendre, partir parfois en éclaireur, mais rien de bien sérieux. et cette situation te peinait. réellement. tu étais fougueuse, et le feu qui brûlait en toi, ne tempérait pas ton hyperactivité, et ta dévotion envers les tiens. tu avais besoin d'action. tu inspires profondément et plonge ton regard dans le sien. « non, ta place est ici. » sa voix est froide. tu fronces les sourcils, pinces des lèvres. tu passes ensuite une main dans tes cheveux, puis serres fort ta poigne contre ton épée double. tu la jettes ensuite à ses pieds. comme un signe d'abandon. les personnes dans la tente ont un mouvement de recul. « bien. » ta voix se veut froide, tranchante. tu plonges ton regard dans ceux de ton frère, puis quittes la tente. tu lèves la tête vers les étoiles, puis t'éloignes du camp. tu t'assoies ensuite sur un tronc d'arbre, tombé au sol. tu humes l'air, puis te prends à rêver. tu te souviens de la fois où tu avais emmené korra dans la clairière aux champignons, et de ce moment, où tu t'étais rendu compte qu'elle était tout pour toi. qu'elle était même, une part de toi. un morceau de ton âme. et pourtant, elle t'avait trahie. elle t'avait évincé, de la place de second. elle avait choisi ton frère comme garde du corps, plutôt que toi. alors que tu étais la fille du feu, la sauveuse. celle qui était née pour la sauver et la protéger. et maintenant, elle t'empêchait de te rendre à inco. pour protéger les votre, pour servir à quelque chose d'utile. tu n'étais plus rien à ses yeux, il fallait te rendre à l'évidence. la rage boue en toi, la colère monte. mais tu ne peux rien faire, parce qu'elle a beau être ton amie – tout du moins la considère tu comme telle -, elle était aussi ta huj. tu serres les poings, et frappes le sol.
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Korra Azgada
Korra Azgada
GROUNDERS ◊ INCO HUJ
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MessageSujet: Re: (nirra) + only human   (nirra) + only human EmptyVen 26 Juin - 3:23


what else was left her but pride
NISSA FAIAGADA & KORRA AZGADA
tell me this, does any of this love e x i s t ? or is it just a fire keeping out the cold ? fear of the unknown, turning us to coal. we'd set the world alight, live years within a night and memories never lie. tell me that i'm right. i was told even though we all grow old, love will never die, love's ignorant of time but those w o r d s were your own, and that was long ago || MY OWN

Le crépuscule s’était assombri, pour progressivement devenir ténèbres. Le temps était passé vite, si vite que les feux allumés ici et là surprenaient encore les prunelles azurées de l’argentée : l’épuisement menaçait de la faire ployer – non pas une fatigue physique, l’endurance étant une des principales qualités exigées de quelqu’un voulant survivre au Nord du territoire, dans ces zones sans pitié. C’était un vide moral qui tiraillait les muscles de la Chef, et derrière l’apparente froideur qu’elle affichait, elle aurait simplement voulu s’échapper. Korra ne pouvait cependant pas le faire – elle ne pouvait plus le faire. Ces responsabilités qui venaient peser sur ses épaules désormais, lui avaient été incombées avec la plus grande confiance – de la part de tous ceux qui avaient crié son nom dans la foule pour la nommer leur Huj. La Huj d’Inco. Sa maison, son territoire ; la terre que son père avait protégé toute sa vie, lâchant son dernier souffle dans un énième combat pour son salut. Tout menaçait de disparaître : les efforts accomplis, les souvenirs, les survivants – chaque seconde qui allongeait le débat éveillait une pointe de colère dans les tripes de l’opaline. Ce n’était pourtant pas son genre : on la voyait toujours calme, discrète (trop discrète), obséquieuse s’il le fallait. Au chagrin se mêlait l’âpreté de l’impuissance : Korra avait parcouru des milliers de kilomètres avec la moitié de l’armée du Nord, pour venir protéger la faction-village de Tondc contre des ennemis aussi nouveaux qu’imprévus. Rien ne se passait cependant ; si ce n’est chez elle, chez eux où, chaque jour un peu plus, les hommes des glaces faisaient ployer, reculer les hommes restants. Tortionnaire supplémentaire, le voile de ses paupières lui dessinait des images macabres, faites de sang et de cadavres en décomposition, aussitôt qu’elle fermait les yeux : des visages connus, gagnés par le masque de la mort à cause d’une décision qu’elle avait prise. Aux paroles des uns et des autres, Korra répondait par un tout nouveau mutisme : depuis de nombreuses minutes déjà, la Chef n’avait pas daigné ouvrir la bouche, réconfortée uniquement par la présence imposante de Cham, à quelques pas de là. Il était son seul repère dans une mer tourmentée, celui sur lequel elle posait souvent son regard, comme un roc, un phare accroché sur l’horizon, après une tempête. Il avait sans doute une opinion sur la question : et elle la lui demanderait bien assez tôt – pas ici, alors que son autorité était déjà questionnée par les hypocrites qui n’osaient dire mot face à elle. Sa salvation était là, quelque part, parsemée aux quatre coins d’une zone qu’elle ne connaissait pas, d’une faction-village où on la dévisageait plus qu’on ne la respectait : tous gardaient encore en mémoire les récentes rixes qui l’avaient opposée aux uns et aux autres. Les défiances de Melek, Huj de Tondc. C’était pour lui, pour ses citoyens à lui, qu’elle avait déplacé ses troupes – et qu’elle manquait aujourd’hui de perdre ce qu’elle avait juré de servir. Sa dévotion devait aller à la Commandante, et désormais que Silas passait tant de temps à bafouer les ordres de Heda, la sœur salvatrice se devait de ne pas faillir.

La main droite toujours refermée sur le bout de papier reçu plus tôt dans la journée, Korra laissait son esprit vaquer, là-haut, au Nord ; elle imagina pour une fugace seconde les batailles qui faisaient rage, les morts, le froid, la guerre pure et dure. Ses entrailles se serrèrent dans un rappel immédiat de l’inaction qu’elle commettait – la trahison diraient certains. Le rappel à la réalité fut une entrée brusque, inopinée et inattendue – tant et si bien qu’un mouvement tendit l’air, plusieurs hommes posant la main sur leurs armes pour palier à une éventuelle offensive. Ce n’était pourtant pas un tueur, ou un ennemi qui avait passé l’entrée de la tente – l’Azgada espérait encore y croire, du moins. Les deux se toisèrent d’un regard altier, bien plus froid que ce qu’elles avaient eu l’habitude de partager. La rencontre étincelante du feu et de la glace, d’une chaleur étouffante et du froid fait femme. Elles avaient toujours marqué les esprits, au cours de leur histoire : deux miracles survivant aux intempéries qui avaient décimé d’autres, plus braves et plus forts qu’elle. Korra et Nissa étaient arrivées loin, et étaient montées plus haut qu’on ne les aurait imaginées. La trahison était amère comme la bile montant à la langue de la blonde ; sa gorge se serra, au moment de laisser une œillade darder tout autour d’elles, pour laisser entendre qu’il n’y avait aucun risque. Tous se détendirent, pour une seconde du moins – l’irrespect évident de Nissa pour les règles élémentaires de politesse marqua sans doute tous les esprits présents, cependant. Et encore un peu de crédibilité qui s’envolait pour la fille des Glaces, qui choisissait de ne pas ciller. « Cham m'a parlé de l'avancée de la guerre sur Inco. Laisse-moi y aller. » inédite et imprévue, la rage la consuma pour un instant à peine : à l’égard de celui en qui elle avait acquis une confiance si aveugle qu’elle se jetterait d’une falaise, persuadée qu’il le sauverait. La sensation mordante fut aussi douloureuse qu’un poignard entre ses côtes, et elle aurait pu faire volte-face pour lui infliger une telle peine de la longueur de sa lame. Elle n’en fit rien, paralysée sur sa place, dévisageant le fantôme d’autrefois qui lui faisait face. Nissa toisait avec défi tout ce qui représentait l’autorité – mais surtout, le visage d’une amie, une alliée de toujours. La trahison était un sentiment qu’elles partageaient, tout en ayant des avis divergents sur qui commettait le crime. « Non. Ta place est ici. » elle n’eut guère besoin de peser le pour et le contre, de réfléchir à la question ou de penser les éventualités. Le ton était aussi tranchant qu’une hache, définitif, et raviva la flamme d’orgueil qui vint briller au fond des yeux de la blanche créature. La place de Nissa n’était pas là-bas, contrairement à ce qu’elle croyait : Inco constituait leurs racines, chacun de leurs souvenirs. Egoïstement, la Huj ne pouvait se résoudre à voir l’image de la fille du feu se dessiner aussi dans ses songes, les imaginaires construits par son esprit culpabilisé. Il y avait pourtant déjà son oncle là-bas, le sang de son sang, le frère de son père. Qu’y avait-il de plus important que ça ? Il y avait Nissa, dont le regard froid transperça le cœur blessé de la Chef. Les mâchoires de Korra vinrent s’entrechoquer avec force alors qu’elle retenait une phrase réconfortante, une faiblesse quelconque entre ses lèvres. Son premier réflexe aurait sans doute été de supplier, d’abdiquer, de parlementer, éveillant ces sentiments qui vibraient au fond d’elle. Au combien elle était déjà perdue, noyée dans des doutes qui menaçaient de la tuer à petit feu – Nissa ne comprenait pas. Nissa ne voulait pas comprendre. Elle s’en fichait.

« Bien. » Le choc du métal contre le sol la fit ciller, presque sursauter, et déjà Nissa disparaissait dans un océan flouté par les larmes qui bordaient les paupières de l’insensible. Les larmes, blessures, colère ravalés furent une dose supplémentaire de poison glissant dans ses tripes qui, à nouveau, se tordirent dans tous les sens. Bientôt, quelqu’un allait ouvrir la bouche. Parler. Briser ce silence pour souligner la défiance inacceptable de la guerrière. Korra coupa court à toute protestation, toute prolongation de cette douloureuse séance de regards, pesant sur son être. Elle se leva prestement, ramassant d’un mouvement l’arme que Nissa avait si volontiers laissée derrière elle. Dans son dos, l’Azgada put sentir la présence de Cham – c’était sans doute la première fois depuis longtemps, bien longtemps, qu’elle ne voulait pas de lui. Elle fit donc volte-face, appliquant une main ordonnatrice sur le poitrail de l’homme. « Je m’en occupe. Seule. » et sans attendre, sans le regarder, elle quitta la tente. Sous la lumière ambrée, jaunâtre, chaleureuse du feu, Korra crut sentir l’étreinte de Nissa contre elle – ce ne fut qu’illusion, lorsque le vent de la nuit vint frapper sa peau d’une chair de poule nocturne. Alors qu’elle avait espéré une telle liberté depuis de nombreuses heures déjà, l’opaline ne se laissa pas happer par l’air de l’extérieur, les étoiles clairsemées du firmament. La lune pour compagne, la rage pour moteur, Korra trouva bien assez tôt Nissa, sa chevelure noire absorbant les rayons de l’astre au ciel, contrairement à ceux de son opposée, qui ne faisaient que les refléter. Sans vergogne aucune, douceur d’antan l’ayant quittée, Korra lâcha à son tour l’arme de la guerrière, la laissant au sol, si vulgairement abandonnée : « Ne refais plus jamais ça. A moins que tu préfères changer d’armée. » et à nouveau les ordres imbibaient ses paroles, la froideur ayant gagné sa voix : il fallait croire qu’avec son feu de joie, son feu de vie si loin d’elle, Korra n’était que glace et neige s’entrechoquant avec hargne. « Ne prétends pas savoir quoique ce soit sur la situation. Ce n’était pas la place de Cham de t’en dire quoique ce soit. Et ce n’est pas la tienne de partir là-bas. » la trahison la suivait partout, l’enfermant dans un carcan de solitude plus pesant qu’elle ne l’aurait cru. Son frère, Nissa, Cham : combien de fois, plus jeune, avant tout ça, elle avait cru pouvoir leur fier, sa vie, son cœur, son âme toute entière ? Elle s’était trompée, tous avaient été empoisonnés par quelque chose. L’orgueil, la rage, la colère. Le frère jaloux de sa sœur qui s’était toujours tenue à ses côtés, quand bien même il la plongeait dans les ténèbres les plus profondes tant il brillait aux yeux de tous. L’amie avec laquelle elle avait cru pouvoir partager tous ses doutes, tous ses questionnements. Elle savait désormais pourquoi, son père avait été si seul dans toute sa vie.
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